Je m'appelle Alex' et j'ai déjà 20 ans ! C'est fou comme le temps passe vite. C'est grâce à un partenariat que j'ai connu le forum, et je ne regrette pas ! J'ai lu le règlement (a). Si je suis inscrit(e) c'est parce que j'aime bien vampire diaries...mais, j'avoue en avoir marre des clichés RPG utilisant toujours les mêmes personnages... j'espère qu'ici...ça ne sera pas le cas u_u.

Il y a toujours un commencement plus ou moins agréable dans une histoire, elle démarre sur un ton joyeux, gai et pourtant, si éphémère. Le bonheur n'est que de courte durée quand un jour, l'on remarque l'enfer s'ouvrir sous vos yeux. Elle n'était pas si jeune quand elle vit pour la première fois ses parents se faire lapider par un inconnu. Pourquoi donc avoir fait ça ? Georgia n'avait seulement que dix ans. Une famille plutôt pauvre, perdu en plein milieu de la campagne, vivant du mieux qu'ils pouvaient de leur misérable bétail. De bonnes personnes, très bonnes, apprenant à bien comprendre la vie et sa nature à leur enfant. Enfant aux cheveux d'un roux flamboyant, du naturel à l'état pur. Beaucoup disent qu'elle est l'incarnation du diable. Nombreux étaient les adeptes à vouloir conduire cette pauvre enfant en prison ou encore à la renvoyer dans les "entrailles de Satan". Trop de propos injurieux pour la famille Harrington, le père prit les devant en décidant de partir loin de ce coin perdu, habitant non loin de La Nouvelle-Orléans, ils décidèrent de partir là-bas pour trouver un travail plus proche de la ville que de la campagne. Une vie plutôt difficile, une population massive noire. De quoi faire peur à quelques petits blancs de la campagne. Ici, les serviteurs sont les noirs, les esclaves si l'on peut les appeler ainsi. Âgée de seulement sept ans, Georgia avait un mal fou à comprendre pourquoi tant d'hommes et de femmes étaient peint au visage.

Au début, ce fût plus ou moins difficile : la mère tentait de devenir une modeste femme de chambre dans une villa du coin, appartenant à des Français, quand au père, il travaillait en tant que menuisier en compagnie de ses amis, tous noirs de peau. M.Harrington n'avait rien contre eux, il les admire d'avoir ce mental d'acier avec tous ces riches qui les maltraitent. Mme.Harrington reçue une bonne étoile, en compagnie de la maitresse de maison : Miss. Debussy. Une femme magnifique, blonde et au sourire parfait. D'une élégance rare, portant des robes colorés. Extravagante serait le bon mot, ne voulant être comme les autres femmes de la haute, Mme.Debussy voulait être une femme libre de ses actes. Contre le racisme et les injustices, cette femme offrait son toit pour les personnes malades. Elle était adorable. Vivant avec son unique enfant : Gabriel. Un an de plus que la jeune Georgia, il était tout l'opposé de sa mère : narcissique, prétentieux et d'un égoïsme à toute épreuve. Quant à la petite, elle avait l'autorisation de se balader dans l'enceinte de la maison coloniale, typiquement à la mode dans la région. Le bayou était son endroit préféré, des crocodiles y traînent parfois laissant place à un silence morbide, silence qui se brise comme du verre à l'arrivée d'un imbécile adorant faire sursauter la petite. Gabriel n'est pas cruel, juste un peu trop sûr de lui. "Je vaincrais les crocodiles, tu verras ! " - "Je demande à voir...".

Bien habillé comme à son habitude, Georgia avait l'air de faire tapisserie à côté, avec sa petite robe toute déchirée...à force de courir un peu partout, elle fini par s'accrocher aux branches, grimpant toujours plus haut pour éviter d'être dérangé. Mais, il fallait toujours que Gabriel la poursuive pour continuer à la déranger, c'était plus fort que lui. "Arrête de me suivre ! Tu m'ennuies ! " - "Allez, laisse-moi monter avec toi !" - "Comme si tu le pouvais..." - "Tu vas voir..." - Mais au moment de monter, une des servantes l'empêcha pour rentrer auprès de sa mère. Georgia resta tranquillement, pensant que tout allait bien...Mais, c'est dans les meilleurs moments que tout s'envole en fumée. Pour la première fois, tous les trois avaient la chance de dîner en famille, un copieux repas offert par la dame de maison. Trop de chance n'existe pas, il y a toujours cette part de malheur qui nous empêche d'être heureux durant une journée entière, il y aura toujours ce moment fatidique : celui qui va gâcher votre journée. Un hurlement ce fit entendre, cela venait de chez Mme.Debussy. Harry Harrington couru le plus vite possible, c'est en ouvrant la chambre que la stupeur fût à son comble, la dame était couverte de sang et pourtant bien debout... "Vous allez bien madame ?" - "Ne vous approchez pas de moi..." - "Quoi ? Mais, vous êtes blessé..." - "SORTEZ D'ICI !"... Personne n'avait vraiment su ce qu'il y avait eu...Restant cloîtré dans la chambre de bonne, la petite famille s'endormit main dans la main mais, Georgia n'avait pas sommeil, elle réfléchissait.