Dark Side Of Mystic
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 I obey to the moon.

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Adélie D. Nightingal
Adélie D. Nightingal

WEREWOLF ♦ I can't resist
to the moon

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MessageSujet: I obey to the moon.   I obey to the moon. Icon_minitimeSam 4 Juin - 23:13



I'm like the sea. I obey to the cycle of the moon.
C'était un soir tranquille, comme tous les autres. J'étais là, chez moi. Installée confortablement dans mon fauteuil. Rien de suspect, tout allait bien ... Je jetai un œil à l'horloge dont les tic-tacs très légers semblaient planer sur le silence. Vingt heure vingt huit. Plus que quelques minutes...
Une seule chose clochait dans ce décor. Je ne faisais rien. J'attendais. Mes mains étaient crispées, mais j'étais assise dans une position naturelle et détendue. Je remerciais mes talents d'actrice pour cacher le stress qui envahissait mon visage ; pour réguler ma respiration ; pour donner aux passants, aux voisins qui me verraient peut-être à travers la fenêtre, l’illusion que tout allait bien, qu’il n’y avait rien de spécial ce soir.
Vingt heures vingt neuf. Cinq minutes à occuper. Dehors le ciel perdait les couleurs flamboyantes que lui avait procurés le soleil en chutant vers l’horizon. Les petits nuages touffus, faits sur le long, ne reflétaient le rose et l’orangé qu’avec peu de conviction, tandis que le violet sombre s’emparait du ciel et du haut de ces mêmes nuages. Une à une, les étoiles apparaissaient comme des diamants déposés sur une robe de velours noir richement parée de reflets mauves. Je me sentais soudain plus poétique que jamais, en proie à une créativité des mots plus vive que je ne la ressentais jamais.
Vingt heures trente et un. La lune, faiblement éclairée pour l’instant, gagnait en puissance, montant avec conviction. Elle savait que c’était son heure de gloire. Cette nuit, elle serait ronde et pleine comme une jument sur le point de mettre bas, elle serait blanche et brillante comme les phares des voitures, elle serait couronnée d’un ciel d’encre comme on couronne les reines de diadèmes enchanteurs.
Moi, je reviendrais à un autre état. Je reviendrais à un esprit plus primitif. Je suivrais mes instincts. Que faisais-je durant des nuits pareilles ? Je ne m’en souvenais jamais clairement. C’était comme des rêves fous. Une chose était sûre, je ne voulais pas parvenir à identifier le sang qui, parfois, avait taché le coin de ma bouche au matin. Ces gouttes écarlates au goût particulier qui envahissait fortement mon palais et ma gorge.
Vingt heures trente deux. Le soleil laissait paraître un tout petit fragment orangé à l’ouest, entre deux maisons, là où il n’y avait ni arbres, ni collines. Il avait bien tombé ce soir-là. J’avais cru que les chiffres étaient faux en le voyant amorcer son coucher si tard, mais il était allé si vite qu’il avait rattrapé le temps prescrit.
Vingt heures trente trois. Je tentais de me raisonner. Je ne pouvais rien y faire, c’était plus fort que ma volonté. Je n’avais aucune arme pour me battre, et mes mains étaient trop faibles pour que je les utilise en ce but. J’étais comme la mer. J’obéissais au cycle de la lune, sans pouvoir réagir, comme le chiffon molasse que j’étais. Mais j’avais un avantage sur la mer. Elle qui se faisait triturer en tous sens par sa maîtresse sans arrêt, jour et nuit, mois et années, toujours. Moi, j’avais droit à un répit. J’avais trente jours et elle reprenait ses droits sur moi. Trente jours pour vivre comme une humaine, pour me préparer à ce qui m’attendait à ce soir fatidique ... Je plaignais la mer. Mais j’étais comme elle.
Vingt heures trente quatre. Le soleil disparut totalement. Je me levai aussitôt, lentement, souplement, et me dirigeai vers la porte. Cette poignée glacée ... J’ouvris d’un air dégagé, pressée par le temps. Une brise vint fouetter mon visage alors que je refermais la porte derrière moi. Le mécanisme s’enclencha lorsque j’arrivai à l’orée de la forêt. J’avais vite appris à faire comme si de rien n’était, comme si j’allais nonchalamment briser les frayeurs en allant me balader dans la forêt. Mais une fois le rideau d’ombre franchi, je n’étais plus la même. Je perdais mon nom, et prenais ma seconde identité. En pratique, elle ne faisait même pas le quart de ma vie. En théorie, elle en occupait la quasi-totalité. Dans mon esprit, j’étais toujours hantée par cet autre moi.

La lune avait bien monté. Grosse, d’un blanc jaunâtre, ses rayons n’allumaient étonnement pas le ciel. Elle absorbait toute lumière sans en distribuer. Le ciel était noir, tout comme la forêt. J’aurais dû ne rien y voir. Mais j’y voyais. Je voyais les troncs et les racines, les pierres et les petits animaux qui détalaient sans cérémonie. Je voyais d’une façon particulière ; pas comme en plein jour, mais comme à chaque nuit de pleine lune.
Je sentais, aussi. Je sentais les feuillages frais, le sang pulsant dans les corps des vivants.
Et j’entendais plus que jamais. J’entendais le vent qui se frayait paisiblement un chemin entre les branches, le bruit d’un ruisseau lointain qui ne voulait pas dormir même après avoir gazouillé toute la journée.
J’entendais aussi des bruits de pas. Des pas, une respiration. Et je sentais le sang humanoïde, la chair humaine. Je traquai. Je suivi silencieusement, guettant consciencieusement les indices. Et enfin je vis. C’était une jeune fille, de mon âge environ, blonde. Que faisait-elle dans la forêt une nuit de pleine lune ?
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Blodwyn K. Chamberlain
Blodwyn K. Chamberlain

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MessageSujet: Re: I obey to the moon.   I obey to the moon. Icon_minitimeLun 6 Juin - 18:49



I obey to the moon.



Blodwyn marchait tranquillement dans la forêt, les brindilles légèrement humides sous l'effet de la nuit tombante craquant sous les semelles usées de ses ballerines. Elle avait beau vivre ici depuis plus d'un an maintenant, elle ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller devant la beauté de la nature. C'était tellement grand, tellement calme, et tellement différent de... Et bien, de la maison, à Seattle. Elle pouvait y rester des heures durant, se promenant le long de la rivière, comme elle le faisait aujourd'hui. Elle avait laissé son sac dans son casier, au bar, pour ne pas s'encombrer pour rien et était partie de suite après son service. Il devait être vingt-et-une heure et, en cette période proche de l'été, le soleil venait juste de se coucher, laissant dans l'atmosphère une chaleur mi-tiède mi-fraîche aux propriétés légèrement soporifiques. Blodwyn retira distraitement ses chaussures et sentit la mousse au bord de l'eau chatouiller ses pieds nus. Qu'est-ce qu'elle aimait venir ici... Elle sortit son portable de la poche de son short et consulta pensivement ses messages avant de le remettre à sa place. La technologie, ce n'était vraiment pas son truc, même si avec le temps, elle avait appris à envoyer un SMS et à se servir d'Internet. Ce qu'elle préférait, elle, c'était la liberté, plutôt que de s'enfermer à l'intérieur avec pour seul compagnie les ondes cancéreuses des appareils à la pointe de la mode. La lune montait lentement dans le ciel, projetant ses rayons bleutés qui se reflétaient dans les eaux indomptés du torrent qui courait près de la jeune fille, éclaboussant parfois ses chevilles. Personne ne venait jamais ici. Les gens avaient bien trop peur. Peur de quoi ? Les seules formes de vies qui gambadaient dans ces bois étaient des lapins ou, au pire, des renards. Pourtant, dès qu'elle lâchait inconsciemment une allusion à ses paisibles balades dans la forêt, on la prenait pour une folle totalement irresponsable. « Quoi ?! Mais Blodwyn, tu ne vas quand même pas aller dans la forêt la nuit ! » Toujours le même discours. Sur le fait qu'une jeune fille ne devait pas sortir seule le soir, qu'avec toutes ces attaques, c'était dangereux, et blablabla... Mais la seule âme dangereuse que Blodwyn ait jamais rencontré sous l'ogive de ces hêtres était un vampire qui ne l'avait même pas mordue et qui s'était évaporé à peu près aussi vite qu'il était apparut. Et puis, la blondinette savait se défendre... Avec un sourire, elle ferma les yeux et forma une petite coupole de sa main gauche. Alors qu'elle soulevait les paupières, une flamme d'un orange céruléen dansait au creux de sa paume. « C'est presque trop facile... » souffla-t-elle, et la flammèche s'écoula entre ses doigts pour ne laisser qu'une fumée douceâtre s'envoler dans l'obscurité.

La lune brillait maintenant de son éclat le plus complet et Blodwyn put voir qu'elle formait un disque parfait qui se découpait sur les nuages d'encre. Avec un petit rire, elle se dit que ces histoires de loup-garous, c'était vraiment n'importe quoi. Si il y avait eu des lycanthropes dans cette forêt qu'elle connaissait par cœur et qu'elle arpentait quasiment tous les soirs, il était presque sur qu'elle s'en serait rendu compte il y a de cela bien longtemps. Ses ballerines à la main, elle glissa les pieds dans l'eau froide et s'assit au bord de la petite rivière. Mais à peine avait-elle eut le temps de soupirer d'un craquement retentit dans l'immensité silencieuse du bois. Non, pas possible, elle devait rêver. Ce ne pouvait décemment pas être le même scénario qu'un an auparavant. C'était surement un couple qui avait décidé de venir camper loin des regards indiscrets. Ou une musaraigne. Une gentille petite musaraigne qui s'était entravée dans un branchage. Blodwyn soupira et se leva malgré tout. Elle remit rapidement ses chaussures et passa le rideau d'arbre qui séparait le bois des chutes. Elle avait toujours trouvé étrange la sensation qu'elle éprouvait quand elle était dans la forêt, la nuit. Dire qu'elle y voyait clairement n'était pas exact. Après tout, elle n'était pas nyctalope. Mais elle percevait simplement cet arbre, à sa droite, ou ce buisson, près de son mollet gauche. Elle n'avait jamais su décrire cette perception, mais c'était bien pratique. Au moins, ça lui permettait de voir jusqu'à ce que son regard s'habitue à l'opacité de l'environnement, maintenant que les arbres ne laissaient passer que de faibles rayons lunaires qui devaient donner à ses cheveux un curieux éclat argenté. Elle marcha bien cinq minutes, attentive au moindre mouvement autour d'elle, à l'affut de ce qui avait bien pu produire ce craquement sinistre. La dernière fois, elle s'était retournée pour faire face à un buveur de sang à trois centimètres de sa gorge et l'expérience n'avait pas été des plus plaisantes alors maintenant, elle préférait se méfier. Non. Toujours rien. Personne. Elle s'apprêtait à retourner s'asseoir au bord de l'eau quand elle la perçue. Une silhouette menue qui se cachait presque derrière les arbres. Malgré le peu de lumière qui éclairait les bois, Blodwyn savait que ses cheveux étaient châtains, presque noisette, que ses yeux étaient marron chocolat, qu'elle n'avait rien d'un lycantrhope et que la même expression de stupeur se peignait sur son visage. Et visiblement, elle avait peur. Encore une jeune fille qui s'était perdue et se retrouvée terrorisée s'en savoir où aller ? C'était fou le nombre de gens qui n'avaient aucun sens de l'orientation, mais Blodwyn doutait que ce soit le cas de l'inconnue. Non, ce qui l'effrayait c'était... autre chose, autre chose de bien plus énorme que de s'être simplement perdue dans la sombre forêt de Mystic Falls. Elles se fixèrent un long moment, aucune n'ouvrant la bouche même si la nouvelle arrivée semblait vouloir s'enfuir en courant, aussi loin que possible de la sorcière. Puis finalement, la blonde fronça les sourcils et s'avança d'un pas. Avec sa bonne éducation habituelle, elle lui lança d'une voix mi-inquiète mi-intriguée. « Qu'est-ce que tu... vous faites là, tout va bien ? » Elle se força à la vouvoyer même si elle avait vraiment du mal à appeler les gens autrement que par « tu ». Le patron du Mystic Grill lui reprochait toujours de ne pas être assez polie avec les clients. Oui et bien qu'il aille se faire voir... En attendant, ce visage lui disait quelque chose. Peut être l'avait-elle déjà entraperçue au bar ? Ça l'aurait étonnée vu qu'elles devaient avoir le même âge et que Blodwyn n'avait pas l'âge de boire. Enfin, d'un autre côté, avec tous les lycéens qui donnaient de faux papiers ou dissuadaient les barmaids, on ne savait plus trop qui avait quel âge. Peut être alors avait-elle entendue quelqu'un faire la description de cette jeune fille ? Elle savait, en tout cas, qu'elle la connaissait. Elle la connaissait de... quelque part, et elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. C'était... frustrant. Elle la toisa une nouvelle fois. Elle semblait aux aguets, attentive au moindre détail, presque comme si... comme si elle chassait ? Non, impossible. Si cette fille avait été un vampire, Blodwyn l'aurait senti. Mais après tout, peut être que ce n'était pas un vampire...
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MessageSujet: Re: I obey to the moon.   I obey to the moon. Icon_minitimeDim 12 Juin - 1:01



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[ Désolée du retard ! C'est pas très long non plus, pardon .. ]

La jeune fille marcha durant cinq minutes précisément, durant lesquelles je la suivis comme lorsque je chassais. Soudain je pris peur de moi-même. Si avant même d’être transformée je traquais, cela m’entraînerait certainement à chasser jusqu’à l’accomplissement ma ‘proie’ lors que ma métamorphose serait complétée. Au moment où je me disais que je devrais m’éloigner autant que possible de cet endroit, courir de toute la force de mes jambes vers l’autre extrémité de la forêt, elle se retourna. Elle me regarda, malgré le peu de lumière, scrutant l’endroit où j’étais avec une expression sans ambigüité. Elle savait que j’étais là, elle me détaillait autant que possible... Une expression étrange que je ne pus nommer passa sur son visage pendant que son regard se voilait quelque peu, comme si elle réfléchissait.
Découverte, je sortis de derrière les arbres qui m’entouraient et m’approchai peu à peu d’elle. Ses cheveux blonds étaient nimbés d’argent, son visage semblait interrogateur. Je penchai un peu la tête sur le côté, intriguée plus que jamais. Que faisait-elle là, en toute innocence ? Et pourquoi avait-elle l’air de se concentrer sur mon visage ?
Par-dessus mes questions, mes sens qui prenaient de plus en plus de place dans mes pensées s’emplissaient d’elle. Mes yeux voyaient nettement chaque détail de sa peau et de ses cheveux, mes oreilles entendaient sa respiration et les battements de son cœur, mon nez sentait son odeur, celle de sa chair, celle de son sang si frais ... Je me sentis d’un coup très morbide et redressai vivement la tête – et le regard.
Mais plus que tout, je percevais d’une manière particulière, étrange, qu’elle n’était pas totalement normale, comme si elle n’était pas totalement humaine. Je n’avais encore jamais vu personne qui m’inspirait ce sentiment, si différent de celui que j’éprouvais lorsque je croisais des vampires et pourtant tout aussi différent que l’absence de sensation que j’avais vis-à-vis des humains qui croisaient chaque jour ma route. Étais-je folle ? Était-ce une simple humaine un peu étrange, ou avait-elle quelque chose de plus ?
Je la regardais, elle me regardait. Je restais là, debout, ma poitrine se soulevant fortement à chacune de mes respirations, sentant mes sens s’aiguiser de plus en plus à chaque seconde, sachant que le moment fatidique avançait d’un pas vers moi à chaque instant.

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