Dark Side Of Mystic
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
♦ N'oubliez pas de voter sur les tops sites ! ICI (:
♦️ En ce 19 mars, le forum ouvre ses portes ! Quelques scenari qui vous attendent déjà ! ♥️
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Delilah V. Stanway
Delilah V. Stanway

HUMAN ♦ I know who you're,
I wanna know more.

♦ MESSAGES : 1260
♦ INSCRIPTION LE : 26/02/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Libre pour RP.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeMar 19 Avr - 19:40

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 2wcg0hf


Running Up That Hill (Kate Bush) by Placebo


A Meeting Before You Kill Me


Vous vous demandez certainement ce que je fais sur le pavillon de cette maison sur Sherman Street. En vérité je me le demandais aussi... Comme j'étais anxieuse de nature, j'hésitais à sonner. Après tout, je ne connaissais pas la personne qui habitait dans cet immense manoir. Enfin je ne connaissais que son nom William A. Brown, enfin c'est ce qu'indiquait le petit bout de papier que je tenais en main. C'est ce même petit bout de papier qui m'avait mené ici...

Je le savais je n'aurais pas dû accepter accepter. Le Conseil et ses idées stupides pour rassembler les habitants m'avaient un petit peu obligés étant donné que ma grand-mère faisait partie de ce Conseil. Je n'avais pas eu le choix mais je n'étais pas contre rencontré de nouvelles personnes ou parler avec mes amis. Comme les binômes avaient été tiré au sort, j'avais espéré ne pas me retrouver avec un vampire. Je voulais un humain, tout ce qu'il y a de plus normal. Quelque chose que je pourrais gérer ou quelqu'un à qui je pourrais parler tout simplement. Je ne voulais plus avoir à prononcer les mots "vampires", "sang" ou autre chose de surnaturelles. Or avec tout ce qu'il se passait à Mystic je n'allais pas avoir le choix. Je fus néanmoins contente de me retrouver avec ce William, il avait l'air de tout ce qu'il y a de plus normal et je n'allais pas me retrouver en face d'un vampire cherchant à tout prix à me vider de mon sang ! Et puis j'espérais aussi me faire un ami, j'ai vraiment besoin de quelqu'un de normal dans ma vie. Mais je ne précipitais pas les choses, nous ne nous connaissions pas. D'après les rumeurs il était plutôt mignon d'ailleurs mais je ne me fiais pas aux rumeurs, ni aux apparences. Les apparences ne permettaient jamais de cerner quelqu'un et dorénavant je le savais mieux que personne.

Je devais aussi avouer que j'avais fait plus d'efforts de présentation que d'habitude. Oui car si nous devions ne plus jamais nous revoir, je voulais que cette personne garde un bon souvenir de moi. Je portais une petite robe noire - ce n'était pas trop de circonstance mais je m'en fichais un peu. Évidemment je portais par dessus un petit gilet gris car il commençait à se faire plus frais, j'avais choisi de lui rendre visite en début de soirée. Pour accommoder le tout, je portais des petites ballerines noires, elles aussi. Non je ne me rendais pas à un enterrement, j'avais juste décidé de manière plus classe pour une fois. J'aimais mes jeans et mes tee-shirts mais le changement ne fait pas de mal ! J'étais maquillée légèrement, je ne voulais pas trop forcer et j'avais laissé mes cheveux au naturel, c'est à dire bouclés. Je sais, j'en faisais un peu trop mais ce n'était pas grave.

Après avoir pris une grande inspiration, je me décidais enfin à appuyer sur cette sonnette. J'étais en plein stress, je ne pouvais pas m'empêcher de gigoter. Je regardais alors une dernière fois mon bout de papier pour être sûre de ne pas me tromper. La porte s'ouvrit alors soudainement et je ne pus m'empêcher de sourire malgré ma gêne. Mignon ne suffisait pas à le qualifier. Il paraissait abasourdie, je dis alors de suite :

    DELILAH Laisse moi deviner... tu dois être William ! Je suis Delilah...


Soit je lui faisais peur, soit il était vraiment surpris. Et je restais plantée là comme un piquet. Je continuais alors de parler :

    DELILAH Je suis ta partenaire !


J'avais dis ça tout sourire, en fait je crois que j'étais excitée ! Au premier abord, il avait l'air normal et j'en fus soulagé. Je ne chercherais rien de paranormal ce soir. Je croisais les doigts pour ne pas avoir l'air d'une cruche ou d'une exentrique !




Spoiler:


Dernière édition par Delilah V. Stanway le Mar 26 Avr - 20:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
William A. Brown
William A. Brown

VAMPIRE ♦ I wanna bite You, Run !

♦ MESSAGES : 641
♦ INSCRIPTION LE : 11/04/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Pas libre, sorry.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeMar 26 Avr - 19:42


A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 25k3nlw A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 24583387498png
William & Delilah

A Meeting Before You Kill Me

Mystic Falls était une ville assez particulière, que ce soit vis-à-vis de ses habitants ou bien des rituels mis en place par le Conseil à l’époque de sa création. William n’avait aucun mal à se rappeler que déjà, à son époque, la ville organisait des évènements obligeant l’ensemble des habitants à y participer. Mystic Falls était une ville pleine de secret, mais à la fois accueillante et chaleureuse dans le sens ou ici les habitants savaient se serrer les coudes et s’amuser ensembles. C’est cet esprit là qui avait manqué à William lorsqu’il était parti, et bien que revenir soit difficile pour lui, il lui était tout de même très agréable de se replonger dans cet univers particulier qu’avaient su créer les habitants de cette petite ville. Il lui était étrange de redécouvrir ce à quoi il avait participé lors de la création de Mystic Falls. William avait fait parti du Conseil à une époque. Cette époque était pour lui une autre vie.

Assis dans son salon, William était plongé dans un bouquin. La lecture était sa passion depuis sa plus tendre jeunesse, et au fils des décennies, cette passion n’avait cessé d’exister. Ses longs voyages à travers le monde lui avaient permis d’acquérir une bibliothèque riche en œuvres originales et pièces uniques au monde. C’était la fierté de William car dans cette passion, il avait vu là un moyen de canaliser sa rage et sa soif de vengeance. La lecture l’aidait lorsqu’il avait besoin de se calmer, elle était une douce compagne à travers la solitude dans laquelle il s’était plongé depuis la mort d’Elisabeth. Au-delà de ça, William avait une autre échappatoire, écrire. Oui, il couchait régulièrement ses pensées dans les pages de son journal intime. C’était là un moyen pour lui de laisser libre cours à ses sentiments et surtout un moyen de se vider l’esprit et de trouver une sorte de tranquillité, comme s’il se confiait à une personne réelle. Son journal intime était une sorte de confident pour le jeune homme qui ne parvenait pas à se confier à une personne en chair et en os.

Absorbé par sa lecture, William lisait un recueil de lettres écrits par des personnages célèbres comme Beethoven ou Bonaparte. Des hommes qui avaient marqué leurs époques et qu’on voyait tous comme des artistes ou des dirigeants, mais qui au final étaient de simples hommes, avec leur défauts et leurs faiblesses. A travers les pages de ce recueil, William avait découvert que la plus grosse faiblesse des hommes était et resterait l’amour d’une femme.

« Mon Ange, mon tout, mon moi… Oui, j'ai décidé d'errer au loin jusqu'à ce que je puisse voler dans tes bras et me dire chez moi auprès de toi, que je puisse envoyer mon âme tout entourée de toi dans le Royaume des esprits… Ton amour fait de moi le plus heureux et le plus malheureux à la fois… à jamais à toi
à jamais à moi,
à jamais à nous… »


Perdu dans la contemplation de ces quelques mots écrits par Beethoven pour celle qu’il aimait, William fut soudainement ramené sur terre lorsque la sonnette indiqua qu’une personne attendait sur le seuil de la porte. A regret, le jeune homme posa son livre sur le coin d’une table avant de se lever pour se diriger vers la porte d’entrée. Il n’attendait pas de visite, la fin de la journée approchait et la première personne qui lui vint à l’esprit fut Heaven qui lui rendait régulièrement quelques visites surprises. En revanche, lorsque William ouvrit la porte, il fut surpris de constater que face à lui ce n’était pas Heaven mais Delilah. Il connaissait l’identité de la jeune femme pour avoir cherché à en apprendre plus sur elle, mais il ne s’était pas attendu à la voir venir sonner à sa porte. D’ailleurs, jusqu’à ce qu’elle ne lui précise qu’elle était sa partenaire, William se demanda pourquoi elle était ici mais il se rappela rapidement de ce qu’avait mis au point le Conseil pour aider les habitants à se rapprocher les uns des autres.

- Enchanté Delilah. Répondit William en souriant

Delilah était la jeune femme qui allait probablement l’aider à faire souffrir Esteban. En la tuant, William allait enfin réussir à venger la mort de sa femme. C’est pourquoi il trouva la coïncidence plutôt bienvenue. Se retrouver en binôme avec la femme qui la mènerait droit à son but était une aubaine. Quoi qu’il en soit, pour l’heure, William ne devait pas penser à cela car le but premier était de faire connaissance, une idée qui n’était pas pour lui déplaire… Delilah avait le visage d’un ange, elle était toute mignonne et c’est pourquoi il décida de mettre ses plans de côté l’espace d’une soirée ou il serait un jeune homme comme tout le monde. Poliment, il s’éloigna de la porte l’invitant à entrer dans sa demeure.

- Excuses moi si je suis un peu surpris mais je t’avoue que j’avais complètement oublié cette histoire de partenaires. Finit par avouer William avec un sourire timide.


Revenir en haut Aller en bas
Delilah V. Stanway
Delilah V. Stanway

HUMAN ♦ I know who you're,
I wanna know more.

♦ MESSAGES : 1260
♦ INSCRIPTION LE : 26/02/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Libre pour RP.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeMar 26 Avr - 21:49

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Wwjjbr


Running Up That Hill (Kate Bush) by Placebo


A Meeting Before You Kill Me


J'étais sous le charme. Oui complètement sous le charme de ce jeune homme que je venais à peine de rencontrer. Ce petit sourire en coin me faisait littéralement craquer. Mais je me devais rester calme et ne pas oublier pourquoi j'étais là. Or c'était pour faire ce que ce stupide Conseil me demandait de faire. Dans ce cas j'étais plus qu'heureuse de faire la connaissance de William. J'avais besoin de faire des choses "normales" et d'oublier l'espace d'un instant ces vampires qui voulaient ma mort. Ce n'était pas comme si je n'avais pas cherché les ennuis, mais dans certains cas je ne comprenais ce que l'on me voulait. Je n'avais rien fais et je ne méritais qu'on m'arrache la vie simplement pour protéger quelqu'un d'autre ou par vengeance !
Je n'étais qu'une fille banale qui ne méritait pas ça, si ce n'est d'avoir ce qu'elle désire ; ce qu'elle désire depuis tant de temps. J'allais enfin avoir ce que je désirais, peu importe l'avis d'Esteban, je n'avais pas besoin de lui pour mener à bien mon plan. Il y a tellement d'autres vampires en ville - d'ailleurs ça fait peur en y pensant. Je m'arrêtais alors de penser à ces choses. Je m'étais promis de jouer à la parfaite humaine ce soir, et d'avoir les pensées de cette jeune femme normale que j'ai un jour été.

Il était juste charmant et j'avais l'impression de tout gâcher avec mon apparente grossièreté. Peu de personnes aujourd'hui disait ce petit mot qu'est " Enchanté ", mais qui fait tant plaisir à la personne à laquelle il s'adresse. Je répondais par un petit sourire en coin, j'étais beaucoup trop gênée pour réussir à dire un mot de plus. Il m'invita alors à entrer, ce que je fis sans attendre mais d'un pas calme pour ne pas montrer à quel point j'étais excitée. J'avais l'impression d'être redevenue une adolescente, qui craque pour le premier beau garçon qu'elle croise.
Me sortant alors de mes pensées, la porte se claqua. Je sursautais légèrement. Pourtant ce n'était pas lui qui avait fermé cette porte, ni moi... Étrange... Je m'empêchais de penser à quelque chose de paranormal, oui c'était certainement le vent. Je ne dis rien, pour faire comme si je n'avais rien remarqué.

    WILLIAM Excuses moi si je suis un peu surpris mais je t’avoue que j’avais complètement oublié cette histoire de partenaires.


Il rajouta alors un sourire timide. J'atteignais le point de non retour. Il fallait que je trouve quelque chose à répondre. J'aurais pu dire qu'il n'allait pas oublier cette soirée, car j'allais l'ennuyer ou lui faire passer un moment plus qu'atroce. Pourtant je sortais une parole plus que gentille, pleine de compréhension et d'honnêteté car j'avais moi même oublié !

    DELILAHNe t'en fais pas. Tu n'es pas le seul à avoir oublié ...


Mon dieu ! J'étais horrible, j'aurais mieux fait de me taire. Il se rendait alors dans une autre pièce, je le suivais. Je me retrouvais dans ce que je supposais être son salon. Une bibliothèque immense s'y trouvait et remplissait tout le mur qui me faisait face. Je m'arrêtais, époustouflée. J'adore lire et j'avais du mal à m'imaginer qu'on puisse réunir une telle collection !

    DELILAHWaouw ... c'est ta collection personnelle ? Elle est plus qu'impressionnante ...


Il y en avait énormément et j'étais totalement attirée par tous ces livres. Certains avaient l'air de datés d'au moins un siècle, et je ne savais pas vers quel livre me tourner. J'étais au paradis ! Je me retournais alors vers lui, je ne devais pas être de très bonne compagnie !

    DELILAHNe me dis pas que tu as tout lu ? Désolée mais j'adore les livres, c'est mon univers...


Ça devait être le sien aussi apparemment. A moins qu'elle appartienne à sa famille, c'était une possibilité. J'étais trop attirée par tous ces livres, j'avais envie de les prendre un par un et de les lire. Le pire était que je ne savais même pas si je pourrais en choisir un. Je ne devais vraiment pas être agréable, alors je me retournais cette fois-ci pour de bon et je commençais à lui parler.

    DELILAHAlors quel est le but de cette rencontre ? Apprendre à se connaître, c'est ça ? Tu vas vite voir que je suis banale !


Je le pensais, d'ailleurs tout le monde le pensait. La banalité est effarante mais je me complaisais dedans.




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
William A. Brown
William A. Brown

VAMPIRE ♦ I wanna bite You, Run !

♦ MESSAGES : 641
♦ INSCRIPTION LE : 11/04/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Pas libre, sorry.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeMer 27 Avr - 17:19


A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 25k3nlw A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 24583387498png
William & Delilah

A Meeting Before You Kill Me

C’était la première fois que William se retrouvait face à face avec la jolie Delilah. Il savait quelques petits détails à son sujet, en particulier ce lien qui avait l’air de l’attacher à Esteban et c’est pourquoi il avait choisis de se servir d’elle pour parvenir à atteindre son but. Delilah était en quelque sorte le point central du plan qu’il avait mis en place et ce dans le seul but de venger Elisabeth. Esteban lui avait enlevé celle qu’il aimait, il allait en faire autant en tuant Delilah vu qu’à priori il était attaché à elle. En la regardant de plus près, William fut obligé de constater qu’il comprenait l’attachement que devait éprouver Esteban pour la jeune femme. Elle avait un visage angélique et ses yeux chocolat étaient absolument enivrants. Delilah avait un côté à la fois fragile, qui la rendait presque attendrissante, et ce côté sûre d’elle qui ne faisait que redoubler son charme. Il n’y avait aucun doute, Delilah était une jeune femme très belle mais l’issue restait la même. Elle mourrait.

William fut tout de même rassuré de voir que la jeune femme ne lui tenait pas rigueur de son oubli concernant cette fameuse rencontre. Ces derniers temps, son esprit avait été occupé à d’autres choses, au point qu’il en avait oublié cette histoire de partenaire. D’ailleurs le fait de se retrouver avec Delilah était une bien étrange coïncidence qui en réalité allait bien l’aider à avancer dans son plan visant à faire souffrir Esteban.
En guise de réponse, William adressa un sourire à la jeune femme avant de se diriger vers le salon ou il ne put que constater l’intérêt qu’elle porta à sa bibliothèque. L’intérêt de Delilah fit sourire le jeune homme car il comprenait cette passion pour la littérature qui semblait animer son invitée.

- Certains livres sont dans ma famille depuis plusieurs générations. Répondit William en s’approchant de la jeune femme et de la bibliothèque. Je les ai tous lu. Ajouta-t-il avec un petit sourire timide.

Il est vrai que l’excuse comme quoi certains livres étaient dans sa famille depuis plusieurs générations était en partie fausse, mais il ne se voyait pas lui dire qu’avec plus d’un siècle derrière lui il avait eu le temps d’acquérir une telle bibliothèque. Il avait beau se douter qu’elle connaissait l’existence des Vampires, il était là pour faire connaissance, c’était le but premier de cette soirée et il voulait laisser toutes ces histoires de côté le temps d’une soirée. Pour une fois il avait envie d’être un jeune homme comme tous les autres, même si en réalité il n’avait rien de normal en lui.

- Si jamais tu venais à manquer de livre à lire, tu sauras vers qui te tourner. Ajouta gentiment William.

Après tout, s’il voulait réellement faire souffrir Esteban, il était préférable qu’il se rapproche de la jeune femme. Leur passion commune pour la littérature était finalement une bonne chose.

DELILAHAlors quel est le but de cette rencontre ? Apprendre à se connaître, c'est ça ? Tu vas vite voir que je suis banale !

La voix de la jeune femme ramena William sur terre et ce dernier ne put s’empêcher de la dévisager. Pourquoi se sentait-elle si banale ? On aurait dit qu’elle se sous estimait, comme si elle craignait d’être une personne ennuyeuse, sans intérêt. Elle était loin de ces filles superficielles et sûres d’elles au point de se sûre estimer. Delilah avait beau paraître sûre d’elle, il semblait évident qu’elle ne se voyait pas tel que les autres la voyait.

- Banale ? Je doute que tu sois aussi banale que tu as l’air de le croire. Répondit calmement William. Difficile d’être banale dans une ville comme Mystic Falls.

Cette ville n’avait rien de commun, et bien que William semblait être là depuis peu, il avait très bien connu cette petite ville dans son passé. Il avait beau être tout juste arrivé, il connaissait cet endroit mieux que la plupart des habitants.

- Tu veux boire quelque chose ? Proposa William en souriant aimablement.

Il voulait que son hôte se sente à l’aise. Il avait conscience que le Manoir dans lequel il vivait était assez impressionnant et pouvait mettre les gens assez mal à l’aise, mais ce n’était qu’une bâtisse vielle de plusieurs siècles et remise au gout du jour grâce à ses différents propriétaire qui l’avait eu en mains. Mais à présent que William l’avait récupérée, la boucle était bouclée car le Manoir était finalement revenu aux mains de son premier propriétaire, un membre de la famille Brown. Il avait été bâti par le père de William et ce lieu était important pour le jeune homme qui y avait beaucoup de souvenirs.



Revenir en haut Aller en bas
Delilah V. Stanway
Delilah V. Stanway

HUMAN ♦ I know who you're,
I wanna know more.

♦ MESSAGES : 1260
♦ INSCRIPTION LE : 26/02/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Libre pour RP.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeMer 27 Avr - 21:30

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 2enntkz


Running Up That Hill (Kate Bush) by Placebo


A Meeting Before You Kill Me


J'en restais époustouflée. Je n'avais jamais vu une bibliothèque de cette taille et encore moins une aussi variée. Je ne savais plus ou regarder. Mes yeux se perdaient dans la lecture des titres de ces œuvres et leurs auteurs. J'en connaissais certains tels que Jane Austen ou encore Agatha Christie. Il y avait des livres aux titres imprononçables et je ne tenterais pas de les déchiffrer. Je fus étonnée d'ailleurs de voir des noms russes, grecs ou encore français. William devait avoir une culture littéraire impressionnante. Au moins désormais je pourrais partager ma passion avec quelqu'un, même si ma culture est plus que faible, et que je me contente d'emprunter les livres que je lis à la bibliothèque du coin. Au moins désormais je savais chez qui je pourrais me rendre, avec son accord évidemment, pour passer des heures à lire. J'ai dû mal d'ailleurs à ne pas aimer un livre. Et là je me considérais comme ennuyante et que mon comportement était déplacé car je m'intéressais plus à la bibliothèque de William qu'à ce dernier. Mais je me promettais de me rattraper dès que j'en aurais l'occasion.

Tandis qu'il s'approchait de moi, il m'avoua que ces livres sont dans sa famille depuis des générations. J'aurais aimé avoir une famille qui a elle aussi la passion des livres. Or j'étais la seule, mes parents trouvant les livres plus que superflus. Puis avec un petit sourire - que je trouvais craquant - il ajouta qu'il les avait tous lu ! Je le regardais, abasourdie. Ça avait dû lui prendre des heures, que dis-je des mois ! Une vie ne suffirait pas à lire tous ces livres, sauf si l'on aime vraiment ça ! J'étais à la fois admirative et totalement étonnée.

    DELILAH Il y en a tellement... Comment as tu fais ? Laisse moi deviner... tu ne dors pas !


J'avais dis ça sur le ton de l'humour évidemment. Je disais toujours n'importe quoi quand je ne savais plus quoi dire. Et là j'avais vraiment dis n'importe quoi ! Je ne savais pas comment William allait réussir à me décoller de sa bibliothèque. J'avais l'impression que ces livres m'appelaient et qu'ils me demandaient de les lire ! Me sortant alors de ma transe, William me dit quelque chose qui me fit vraiment plaisir.

    WILLIAM Si jamais tu venais à manquer de livre à lire, tu sauras vers qui te tourner.


Je m'approchais alors de lui, mes lèvres avaient formé un petit sourire. Si seulement il savait, j'aurais pu "squatter" ici des jours et des nuits entières rien que pour lire un de ses livres ! Mais ça je me gardais bien, de le lui dire. Je me contentais alors de le remercier.

    DELILAH C'est vraiment gentil de ta part... Tu ne pourras plus te débarrasser de moi si tu me laisses toucher à un de ces livres !


Puis je me promettais de ne plus regarder cette bibliothèque ou sinon j'allais craquer. Je me retournais vers lui définitivement. Il avait l'air du parfait gentleman, c'était d'ailleurs étonnant que je ne l'avais pas rencontré plus tôt. Il habitait à quelques mètres de chez moi pourtant je n'avais jamais entendue parler de lui. Peu importe, je comptais bien rattraper le temps perdu. Il ne sembla pas d'accord quand je lui avouais me trouver banale. Oui je n'étais qu'une étudiante, rien de plus. Ma vie, mon histoire était banale - enfin si on zappait le côte vampirique de la chose. Sa réponse me le confirma, il ne me pensait pas banale. Je me contentais d'un petit sourire timide en guise de réponse. Pourtant il le verrait avec le temps. Puis il ajouta quelque chose qui me surpris :

    WILLIAM Difficile d’être banale dans une ville comme Mystic Falls


Il n'avait pas tort. Mais cette phrase était pleine de sous-entendus, enfin je le percevais comme ça. Est-ce qu'il savait ? Probablement mais je ne m'aventurais pas sur ce sujet. C'était beaucoup trop tôt pour ça et puis j'avais beaucoup trop peur de passer pour une folle. Je me contentais alors de répondre dans la logique des choses.

    DELILAH Pourtant je le suis ... Mais tu as raison il est très dur d'être banal ou normal dans cette ville...


Puis il enchaîna directement en me demandant si je voulais boire quelque chose. Je ne pouvais pas dire rien, ça aurait été malpoli. Or, je n'avais pas d'envie particulière. Je m'approchais alors à nouveau de lui. Sans savoir pourquoi il s'éloignait sans cesse de moi, alors que je n'allais pas le manger.

    DELILAH Oui s'il te plaît ... Je te laisse choisir la boisson.


Il m'invita alors à m'asseoir sur le canapé près de la bibliothèque. Il partit alors me chercher une boisson quelconque et je ne savais plus ou regarder. J'avais l'habitude de ce genre de manoir, mais j'avais l'impression que celui-ci était plus ancien, et plus luxueux aussi. Je me demandais d'ailleurs comment un jeune homme de son âge pouvait habiter dans un tel endroit, ou même avec quels moyens s'était-il payé cette merveille. Il était peut-être riche. Il revint aussitôt me sortant de mes pensées. Je voulais en apprendre plus sur lui.


    DELILAHEt si on parlait d'abord de toi ?... Depuis combien de temps vis-tu ici ?


Oui j'étais vilaine, je ne l'avais pas laissé répondre. Mais j'étais curieuse et en ce moment précis, cette curiosité me dévorait.





Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
William A. Brown
William A. Brown

VAMPIRE ♦ I wanna bite You, Run !

♦ MESSAGES : 641
♦ INSCRIPTION LE : 11/04/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Pas libre, sorry.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeMar 10 Mai - 13:11


A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 25k3nlw A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 24583387498png
William & Delilah

A Meeting Before You Kill Me

William connaissait chaque livre, se trouvant dans l’immense bibliothèque de son Manoir, pour les avoir tous lu dans leur intégralité. D’un certain point de vu, il pouvait paraitre étrange que cela soit possible, mais c’était sans compter sur le fait que le jeune homme avait l’éternité devant lui et ce depuis plus de 100 ans. L’éternité offrait beaucoup de temps, sans oublier que William ne dormais que très peu voir jamais. De ce fait, lire autant de livre n’était pas une chose difficile en soit, surtout pour le passionné de littérature qu’était le jeune homme. Il avait passé de nombreuses décennies à voyager à travers le monde, et cette bibliothèque constituait le plus précieux de ses biens, celui qu’il avait étoffé au fil de ses voyages. Certains de ses livres étaient dans leurs langues d’origines, chose qu’appréciait William car la traduction avait tendance à altérer le sens premier des mots qu’avait utilisé l’écrivain lorsqu’il les avait écrits.
Quoi qu’il en soit, la thèse de l’insomnie semblait être la plus préférable à de telles circonstances, et bien que Delilah connaisse l’existence des Vampires, le jeune homme opta pour une soirée normale sans surnaturel et histoire étranges en tout genre.

- Gagné, répondit le jeune homme en rigolant, je suis légèrement insomniaque et quand je commence un livre, j’ai beaucoup de mal à m’arrêter de le lire et du coup j’en oublie presque de dormir.

Bien qu’il omette certains détails, William restait honnête avec la jeune femme. Certes il n’épiloguait pas sur son statu de Vampire, prenant des allures de jeune homme tout a fait banal, mais il restait égal à lui-même et ne partait pas dans des mensonges grotesques pour cacher la vérité.
William regarda brièvement l’immense bibliothèque et un livre en particulier attira son attention. Un recueil comprenant tous les plus grands poèmes de Charles Baudelaire, le poète maudit. Cet ouvrage était spécial car il comprenait des petites annotations écrites de la main même du poète. William l’avait obtenu lors de l’un de ses voyages en France, dans une petite boutique d’antiquités. L’antiquaire ne s’était pas rendu compte de la valeur de son livre, pensant que les annotations avaient été faites par l’un des divers propriétaires qui avait eu ce livre. William attrapa le livre en question avant de le tendre à la jeune femme.

- Je ne sais pas si tu apprécies la poésie et si tu as déjà lu Baudelaire, mais je te conseil de le lire, c’est un exemplaire assez spécial. Expliqua gentiment William.

N’importe quel amoureux de littérature saurait apprécier les trésors que renfermait ce livre et William était certain que Delilah allait aimer son contenu. Certains des poèmes de ce recueil n’avaient jamais paru officiellement, puisque Baudelaire lui-même les avaient ajoutés de son vivant à la main. William avait pris soin de les traduire en respectant au mieux les termes utilisés par le Poète et en veillant à suivre le sens donné à ses quelques vers.
Une fois que Delilah eut pris le livre, William s’éloigna quelque peu, faisant attention à toujours garder une certaine distance avec la jeune femme. Cette dernière se rapprocha à nouveau de lui, acceptant volontiers de boire quelque chose mais sous réserve que ce soit lui qui choisisse la boisson. Ce posa alors un nouveau dilemme. En tant que Vampire, William ne consommait que deux choses. Du sang et de temps à autre un verre de Whisky pur Malt. Les jus de fruits et autres sodas en tout genre ne faisaient pas partis des choses que l’on pouvait trouver chez lui.

- Je vais chercher ça, je te laisser t’installer confortablement. Répondit le jeune homme en souriant poliment.

William quitta la pièce sans prendre la peine de se rendre dans la cuisine. Les placards y étaient tous vides, et mise à part de la vaisselle, aucune nourriture ne s’y trouvait. Le frigo était dans le même état, complètement vide, donc y jeter un coup d’œil était tout à fait inutile. C’est pourquoi, le jeune homme alla au seul endroit ou il était certain de trouver quelque chose à boire, c'est-à-dire la cave. La seule et unique chose qu’il était apte d’offrir à son invitée était un verre de vin. William attrapa une bouteille de Bordeaux et se rendit dans la cuisine ou il remplit deux verres avant d’aller retrouver Delilah à qui il tendit l’un des verres.

- C’est la seule chose que je peux te proposer, le frigo cri famine. Expliqua le jeune homme en souriant.

Une fois son invitée servie, William s’installa en face d’elle et ne put s’empêcher de sourire en entendant la jeune femme lui posées des questions sur lui. Le moment de faire connaissance avait sonné et William décida de se prêter au jeu en restant honnête.

- Et bien je suis arrivée ici il n’y a pas très longtemps. Ce Manoir a appartenu à ma famille il y a de ça très longtemps. J’étais déjà venu à plusieurs reprises quand j’étais plus jeune et j’ai eu envie de revenir.

Effectivement, William était à Mystic Falls depuis seulement quelques mois et il connaissait cette ville pour y avoir vécu plusieurs années auparavant, à une époque ou la jolie Delilah n’était pas encore née.

- Et toi ? Demanda William à son tour.


Revenir en haut Aller en bas
Delilah V. Stanway
Delilah V. Stanway

HUMAN ♦ I know who you're,
I wanna know more.

♦ MESSAGES : 1260
♦ INSCRIPTION LE : 26/02/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Libre pour RP.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeVen 20 Mai - 23:11

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 2ymzh8n


Running Up That Hill (Kate Bush) by Placebo


A Meeting Before You Kill Me


C'était évident. Il ne pouvait être qu'insomniaque pour avoir lu tant de livres. Je ne remettais pas sa parole en doute mais c'était tout de même étonnant. Je me considérais moi-même comme une grande lectrice et pourtant je n'avais même pas lu la moitié de ce que contenait cette magnifique bibliothèque. Le fait qu'il soit plus vieux que moi pourrait expliquer qu'il ait lui autant d'ouvrages mais je ne le pensais pas beaucoup plus vieux que moi. Je lui donnais 25 ans au plus, il n'avait pas l'air si vieux que ça. A côté de lui je devais passer pour une gamine c'était certain. Je n'osais alors imaginer ce qu'il pensait de moi en cet instant. J'avais tellement peu confiance en moi, que en permanence j'avais peur de ce que l'on pouvait bien penser de moi. Il fallait que je change cela à tout prix. Je ne devrais pas me fier au regard des gens, pourtant cela comptait tant pour moi. Depuis mon enfance j'avais toujours cherchée à être parfaite mais pour mes parents cela n'avait jamais compté. Jamais je n'avais assez travaillé, assez sourie ou que sais-je ! Je resterais à leurs yeux imparfaite, peu importe ce que je pouvais faire. Je n'avais jamais pu me défaire de cet objectif, qui apparemment ne serait jamais atteint. Je le savais pourtant mieux que quiconque.
Je comprenais tellement le fait qu'il avait beaucoup de mal à arrêter une lecture. Je nous découvrais un point commun. Moi-même lorsque je commençais je ne pouvais que m'arrêter - même si je tombais de fatigue. J'étais tellement prise dans l'histoire que je voulais savoir son dénouement peu importe qu'il soit deux heures de matin ou quatre heure de l'après-midi. J'étais le genre de personnes qui une fois plongée dans son livre, ne pouvait s'en sortir et s'y noyait littéralement dedans.

    DELILAH Je comprends ! Je suis comme toi ... une fois que je commence je ne peux plus m'arrêter avant de connaître la fin du livre !


J'étais contente d'avoir découvert ce point commun. Au moins si nous ne trouvions plus quoi nous dire nous pourrions parler auteurs, romans et courants littéraires. J'étais plutôt douée sur ses sujets - enfin je l'espérais car c'était ce qui me passionnait. Tandis que je le regardais il attrapa un livre. J'étais intriguée. Ce livre semblait beaucoup compter pour mon hôte. C'était comme s'il venait de me remettre une chose rare, précieuse entre les mains. Il s'expliqua alors en qualifiant cet ouvrage d'assez spécial. C'était un recueil des plus grands poèmes de Baudelaire. Je n'avais pas eu la chance de lire énormément de ses écrits. J'étais plutôt novice d'ailleurs concernant cet auteur mais je me ra pellais l'avoir étudié en cours de français. Il avait de la chance, j'adore la poésie. Chaque poème est un petit bout de pensée, d'histoire, de rêves. Il est tellement agréable de les lire. Je ne dis rien, je me contentais de lui sourire pour lui montrer à quel point cela me plaisait.

Je lui laissais alors choisir la boisson tandis que j'observais la couverture de ce recueil. Je l'effleurais du bout des doigts et je n'osais l'ouvrir. Je savais que j'y retrouverais du français. Il fallait dire que c'était évident étant donné que Baudelaire était un auteur français. J'adorais cette langue, sauf que mes traductions restaient parfois plus qu'approximatives. Mais je ne dis rien me contentant de m'asseoir sur le sofa, comme il me l'avait poliment proposé. Assise, j'en profitais pour ouvrir le livre. Je supposais que j'aurais le temps car je ne savais jamais quoi offrir à mes invités. Je feuilletais quelques pages et j'y voyais des notes manuscrites. Je souris alors à la vue des ces annotations. Je comprenais alors le caractère spécial de ce manuscrit. Heureusement je comprenais certains mots mais il était déjà là, alors je refermais immédiatement le livre pour me consacrer à mon hôte. Il tenait deux verres remplis de vin. Je priais intérieurement pour ne pas finir saoule - tout le monde savait que je ne tenais pas très bien l'alcool. Le seul problème était que quand j'étais lancée je ne pouvais pas m'arrêter. Il était un vrai gentleman néanmoins. Jamais Esteban ne m'aurait servit du vin, il se serait contenté de son tant aimé bourbon. Mon verre dans la main, je gardais le livre sur mes genoux et je me mettais alors à parler, un sourire aux lèvres.

    DELILAH Je comprends pourquoi ce livre est spécial... Comment as-tu fais pour l'obtenir ? Je vais t'avouer que je vais avoir du mal à le lire... le français m'a toujours posé problème ! Et ne t'en fais pas, c'est parfait !


Je me demandais alors combien de langues arrivait-il à parler ? Au moins 3 je dirais - enfin à en juger par sa bibliothèque. Décidément cet homme était plus que parfait, il était mon idéal en vérité. Ce fut étonnant qu'une fille ne traîne dans les parages d'ailleurs. Je bus alors une petite gorgée de ce vin, j'avouais ne pas trop être adepte de ce genre d'alcool - même s'il était délicieux. Je lui avais auparavant demandé depuis combien de temps il vivait ici. Il se prêta alors au jeu, c'est pour ça que j'étais là en partie. Qui sait ? Je ne le reverrais sans doute jamais. Son histoire était plutôt simple, le manoir était familial. Je me doutais qu'il ne se contenterait pas de répondre à mes questions mais qu'il en poserait à son tour. Il était honnête, je le serais aussi.

    DELILAH Je suis née à Norfolk en fait. Lorsque mes parents m'ont abandonné, ma grand-mère a obtenu ma garde et je vis ici depuis mes 3 ans. Mais c'est comme si j'avais toujours vécut ici !


Pas très joyeux, je sais. Mais je tenais à être honnête et je ne comptais pas faire de ma vie un conte de fées. Je bus à nouveau une gorgée, je n'aimais pas trop parler d'eux. En général après je me sentais perdue, apeurée et complétement déboussolée. Je ne voulais pas que l'on me voit comme ça. Je ne réussis cependant qu'à afficher un pauvre sourire, pas très convaincant. Je continuais alors sur mes questions pour changer de sujet.

    DELILAH Tu connais beaucoup de personnes vivant ici ?


Certainement. Question idiote étant donné qu'il était venu plusieurs fois ici lorsqu'il était plus jeune.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
William A. Brown
William A. Brown

VAMPIRE ♦ I wanna bite You, Run !

♦ MESSAGES : 641
♦ INSCRIPTION LE : 11/04/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Pas libre, sorry.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeDim 22 Mai - 12:58


A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 25k3nlw A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 24583387498png
William & Delilah

A Meeting Before You Kill Me

Depuis que William était arrivé à Mystic Falls, c’était la première fois qu’il faisait la rencontre de Delilah. Jusqu’à présent, il était parvenu à savoir qui elle était grâce aux recherches qu’il avait menées sur Esteban. En réalité il n’avait appris qu’une seule chose au sujet de la jeune femme et cette information était la seule qui pouvait bien compter à ses yeux. Elle était proche d’Esteban et il avait l’air de tenir à elle. Il n’en avait pas fallu plus à William, pour faire de Delilah l’intermédiaire qui lui permettrait de se venger. La jeune femme se retrouvait ainsi mêler au cœur d’une histoire ne la concernant pas, mais dont elle paierait les frais de façon irréversible. William avait parfaitement conscience de l’horreur de son plan, surtout que Delilah était innocente, mais il devait le mener à bien, il le fallait… Esteban avait commis le pire des actes en tuant Elisabeth, à présent il devait payer le prix de son acte. Le laisser vivre paisiblement était une idée qui insupportait tout simplement William qui souffrait toujours de la disparition de sa femme. En la tuant, Esteban lui avait volé toute chance de voir un avenir heureux se dessiner devant lui. Non seulement il lui avait pris celle qu’il aimait, mais qui en plus portait leur enfant. William n’avait même pas eu le temps d’annoncer la bonne nouvelle à celui qu’il considérait comme son frère, que ce dernier tuait sa femme en la vidant de son sang.

A présent qu’il se retrouvait en compagnie de la jolie Delilah, il se rendait compte qu’il avait de nombreux points communs avec elle. Elle était attachante, chose qui n’allait pas simplifier le moment où il viendrait à devoir la tuer. Il aurait tout donné pour que la situation soit différente, pour qu’il n’ait pas à mettre son plan à exécution, ou bien que Delilah soit une personne totalement différente. La détester aurait été bien pus simple. Malheureusement, elle était gentille, son sourire était apaisant, et il trouvait craquante, cette étrange façon qu’elle avait de se décrire comme un personne banale, voir presque inintéressante alors que c’était tout le contraire. Delilah était une jeune femme intéressante, surement le genre de personne pour qui le cœur de William aurait pu se remettre à battre s’il l’avait rencontrée dans d’autres circonstances… Le jeune homme ignorait si Esteban avait conscience de la chance qu’il ait que Delilah fasse partie de sa vie, de son quotidien. Malheureusement, pour réellement comprendre à quel point une personne pouvait nous être chère, il fallait d’abord la perdre…

Sortant de ses pensées, William but une gorgée de son verre de vin avant de le poser sur la table pour ensuite regarder Delilah en souriant lorsque cette dernière lui avoua comprendre pourquoi le livre qu’il venait de lui prêter était spécial. Bien entendu, la curiosité de la jeune femme fut attisée, et elle lui demanda comment il avait pu obtenir se livre. Une fois de plus, il décida de rester honnête avec elle. Être un Vampire vieux de plus d’un siècle de ne forçait pas à accumuler mensonge sur mensonge. Il avait la possibilité de rester honnête, sans en venir parler de son immortalité ni même de son régime alimentaire l’obligeant à se nourrir de sang.

- Je l’ai trouvé chez un antiquaire, pendant un de mes voyages en France. Il ne savait pas que les écritures manuscrites étaient de la main de Baudelaire, du coup je n’ai eu aucun mal à lui acheter.

Il était resté honnête, omettant seulement de lui préciser la date ou il avait acquis le livre dont il était question. William était un amoureux de la France, un pays qu’il avait beaucoup visité et dans lequel il avait passé pas mal de temps.

- A la fin du livre j’ai ajouté une page avec la traduction des poèmes que Baudelaire a ajouté de façon manuscrite, et si jamais la traduction te résiste, n’hésites pas à revenir me voir. Répondit William en souriant timidement.

Quand vint le tour à Delilah de lui parler d’elle, William l’écouta avec attention. A vrai dire, son histoire était plus surprenante que ce qu’il aurait pensé. En effet, elle n’était pas née ici, et ses parents l’avaient abandonnée alors qu’elle n’avait que 3 ans. De ce fait, c’est sa grand-mère qui s’était chargée de l’élever. Son histoire n’était pas très joyeuse, surtout par rapport au fait que ses propres parents l’avaient abandonnée, et une fois de plus, William put constater que tout comme lui, elle avait vécu des choses difficiles.

- Je suis désolé pour tes parents… Tu dois avoir une grand-mère admirable et elle peut être fière d’elle. Répondit William le plus sincèrement du monde.

Delilah avait été abandonnée par ses parents pour ensuite être élevée par sa grand-mère et malgré tout elle se considérait comme une personne banale. Grandir sans parent n’était pas chose simple, et pourtant la jeune femme gardait son sourire et respirait la gentillesse. Les coups dures ne l’avaient pas rendue aigrie ou morose, alors non, elle était loin d’être banale.

- Pour quelqu’un de banale tu as une histoire peu ordinaire. Ajouta William avec un sourire timide.

Delilah lui posa une autre question, à savoir s’il connaissait beaucoup de monde habitant Mystic Falls. A vrai dire la réponse était assez mitigée. Disons qu’il avait connu pas mal de monde il y a longtemps de cela, mais tous étaient morts, du moins pour la plupart. Depuis qu’il était revenu, il avait fait la connaissance de plusieurs personnes, mais sa plus ancienne connaissance restée Esteban.

- Oui et non. Disons que la plupart des personnes que je connaissais avant sont parties. Depuis que je suis revenu j’ai fait la connaissance d’autres personnes, mais dans l’ensemble je ne connais pas beaucoup de monde.

En revanche, il devait en être tout autre pour la jeune femme qui vivait ici depuis ses 3 ans. Elle avait grandit dans cette ville et son sourire d’ange avait du faire chavirer plus d’un cœur. William était quasi certain qu’elle devait être appréciée de tout le monde.

- Je pense que c’est inutile de te retourner la question, tu dois connaître presque tout le monde. Ajouta William en souriant.


Revenir en haut Aller en bas
Delilah V. Stanway
Delilah V. Stanway

HUMAN ♦ I know who you're,
I wanna know more.

♦ MESSAGES : 1260
♦ INSCRIPTION LE : 26/02/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Libre pour RP.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeSam 28 Mai - 13:40

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 28156hh


musicmp3.ru
Time Is Running Out by Muse


A Meeting Before You Kill Me


Je n'arrivais pas à être normale face à lui, c'était étrange. En temps normal j'étais certes réservée mais jamais de la sorte. J'avais l'impression de perdre tous mes moyens face à lui. Était-ce parce que je venais de le rencontrer ? Je l'espérais car je n'aimais pas être ainsi. Je me sentais faible et anormale - plus qu'à l'habitude. Il fallait que je me reprenne, que je respire et tout irait bien. La dernière fois que j'avais ressentie quelque chose de ce genre était lors de ma rencontre avec Esteban, ou les autres vampires de mon répertoire. Mais non, je me bornais à penser qu'il était humain et que j'étais dans cet état parce qu'il était charmant. Il y avait beaucoup trop de surnaturel dans ma vie et je me montais la tête c'était certain. Je pensais trouver un vampire à chaque coin de rue mais j'étais idiote. Il y aurait vraiment trop de vampires à Mystic Falls dans ce cas, et je ne serais pas la seule au courant. Stop, il fallait que j'arrête ! Je devais penser aux choses qu'une jeune fille normale de mon âge penseraient ; tels que les fringues, les livres, les cours ou encore les hommes. Des choses autrement dit, on ne peut plus normale.

Je lui posais tellement de questions que je devais paraître indiscrète mais je fus soulagée quand il me répondait en souriant. J'aimais rencontrer de nouvelles personnes malgré le fait que je sois une solitaire. Au moins désormais, je pourrais parler littérature avec quelqu'un. Je n'ai pas vraiment d'amie avec qui je pourrais parler de livre ; je n'ai d'ailleurs pas d'amie de mon âge. Les jeunes femmes de mon âge sont bien trop occupés par leur apparence physique et les garçons. A chaque fois que je passe à côté d'un groupe de filles elles parlent des mêmes choses : maquillage, acteurs et fringues. Bon, moi aussi je suis un peu comme ça mais je n'ai encore trouvé personne partageant ma passion pour les livres. Quand je lui demandais comment il avait bien pu obtenir cette merveille, je ne retenue qu'une seule chose : France ! Il avait déjà été en France - je rêvais de m'y rendre un jour. Mais il était évident que je resterais à jamais coincée ici. La France, je ne la vois que dans les livres et à travers les photographies. Je ne pus que trouver cet antiquaire un peu idiot, il aurait pu revendre, s'il avait su, ce recueil pour des milliers de dollars - voire plus. Cependant je m'excitais et souriais de plus belle.


    DELILAH En France ? Je rêve de visiter ce pays... Tu as fais une bonne affaire en tout cas !


Puis il ajouta qu'il avait traduit ces annotations. J'y jetterais un coup d’œil c'était certain, mais d'abord je voulais essayer de comprendre par moi-même. Je savais que je pouvais le faire. Il me proposa de revenir si jamais cette traduction me résistait. Rien ne me résiste ! De toute manière, j'allais le harceler maintenant que j'avais remarqué son impressionnante bibliothèque.

    DELILAH C'est gentil... Et puis traduction ou pas, je te promets que je reviendrais te voir !


Puis vint mon tour de parler de moi, de mon histoire. Je n'aimais pas parler de moi car d'une certaine manière je réussissais à gâcher l'ambiance. De plus, je ne voulais pas qu'on ait pitié de moi ou encore qu'on me traite comme la pauvre petite fille qui a été abandonné par ses parents ! La pitié, j'avais assez donnée. Mais il avait l'air de compatir et se disait désolé pour mes parents. Il n'y avait pas de quoi être désolé, c'était tout simplement la vie. Mais il avait raison, ma grand-mère est une femme formidable, courageuse et unique. Sans elle, je vivrais certainement loin d'ici et j'aurais passé mon enfance dans un orphelinat.

    DELILAH C'est la vie... J'ai de la chance d'avoir quelqu'un comme elle.


Je bus une dernière gorgée de vin tandis qu'il me répétait de manière sous-entendue que je n'étais pas banale. Je ne dis rien, me contentant de sourire à nouveau - un sourire plus timide cette fois. Le fait d'avoir parler de mes parents faisait remonter des souvenirs en moi, ceux que je voulais à tout prix effacer.
Il répondit à nouveau à ma question, j'étais vraiment curieuse mais je l'assumais. Il disait ne pas connaître beaucoup de monde dans l'ensemble, qu'ils étaient tous partis. Il était vrai que beaucoup de personnes avait déménagé de Mystic Falls pour rejoindre une grande ville. C'était ainsi que j'avais perdu quelques amies. Mais je ne m'en faisais pas pour lui, avec son physique il allait se faire beaucoup de connaissances- essentiellement féminine certainement.


    DELILAH Ne t'en fais ça va s'arranger... Quand un beau jeune homme arrive à Mystic Falls il reste rarement seul...


Dis-je tout sourire. Décidément je n'arrivais plus à l'effacer de mes lèvres. Je disais cela en connaissance de cause. Il suffisait de regarder Esteban et on en avait la preuve. Je jouais avec mon verre, j'allais certainement le faire tomber vu ma chance. Il ajouta en souriant que je devais certainement connaître beaucoup de monde, voire tout les habitants de cette ville. Il n'avait pas tort cependant mon côté solitaire ne m'aidait pas.

    DELILAH Dans une petite ville tout le monde se connaît... mais je suis plutôt du genre solitaire.


Puis comme je l'avais prédis précédemment je fis tomber mon verre, qui lorsqu'il entra en contact avec le sol se brisa. Heureusement il ne restait plus une goutte de vin et je me dépêchais de m'agenouiller pour récolter les morceaux cassés. Je n'avais encore rien osé dire, j'étais vraiment la reine des maladroites. En ramassant les petits bouts de verre, je m'entaillais légèrement la main, décidément c'était bien ma veine. Je soupirais et grimaçais, ce n'était pas vraiment agréable. Je relevais alors la tête pour lui dire que j'étais désolée et que je paierais pour les dégâts.

    DELILAH Désolée.... Oh non !


Je vis alors son visage, qui me rappela d'affreux souvenirs. Je ne connaissais que trop bien ces traits et j'étais figée. Je ne pouvais pas bouger, j'étais comme glacée de l'intérieur. Ce n'était pas de peur mais d'étonnement. J'aurais dû courir, prendre mes jambes à mon coup mais cela m'était impossible. Je ne voulais pas voir ça, je voulais voir un humain en face de moi ! Pourquoi diable tous les hommes mignons que je rencontrais étaient des vampires ?






Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
William A. Brown
William A. Brown

VAMPIRE ♦ I wanna bite You, Run !

♦ MESSAGES : 641
♦ INSCRIPTION LE : 11/04/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Pas libre, sorry.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeLun 13 Juin - 20:28


A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 25k3nlw A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 24583387498png
William & Delilah

A Meeting Before You Kill Me

Plus le temps passé et plus William comprenait l’intérêt qu’avait Esteban pour Delilah. La jeune femme était d’une extrême gentillesse et son visage respirait la patiente et la douceur. Indirectement, elle lui rappelait Elisabeth et les années de bonheur passées à ses côtés. Sa femme était merveilleuse et tout comme Delilah, elle était le genre de personne qui d’un simple sourire parvient à obtenir votre confiance. Oui, Delilah et Elisabeth se ressemblaient énormément, ce qui ne fit qu’amplifier cet étrange malaise que ressentait William. Cette ressemblance mettait à mal son projet de tuer la jeune femme. Comment pouvez-t-il s’en prendre à une personne ressemblant autant à la femme qu’il avait tant aimé ? A vrai dire William l’ignorait et se demandait de plus en plus s’il parviendrait à aller jusqu’au bout de son projet. Oui, il voulait faire souffrir Esteban, mais finalement à quel prix ? En tuant une personne toute à fait charmante, qui se montrait d’une extrême gentillesse et avec qui il passait un très bon moment ? William avait beau avoir une part sombre en lui, il ignorait s’il serait capable de commettre la pire des horreurs en s’en prenant à Delilah. Que se passerait-il si en s’en prenant à la jeune femme il avait ce sentiment terrible de s’en prendre à Elisabeth ? Non, pour lui il était tout simplement inenvisageable d’émettre une telle hypothèse.

Prisonnier de ses doutes sans fin, William décida de les mettre de côté dans son esprit. Pour l’heure, son intention n’était absolument pas de tuer Delilah mais plutôt de la connaître un peu plus. Chose qui en même temps ne l’aidait pas spécialement à rester suffisamment impartial pour la suite… Le plus facile pour lui aurait été de ne jamais la rencontrer, ou tout du moins de ne pas sympathiser avec elle comme il était en train de le faire. William accumulait les erreurs depuis qu’il l’avait faite entrer chez lui et il en avait parfaitement conscience. Quoi qu’il en soit, le jeune homme cessa de penser à tout ceci et s’efforça de mettre ses doutes et ses questions de côté le temps que durerait ce moment avec Delilah. La jeune femme lui fit d’ailleurs part de son désir d’un jour pouvoir aller en France, ce qui fit sourire William. Ce pays faisait rêver un nombre incroyable de personne et lui aussi avait autrefois eut le même rêve. Un rêve qu’il avait pu réaliser et ce malgré l’absence d’Elisabeth à ses côtés.

- Je te comprends, la France est un pays magnifique avec tellement d’endroit à découvrir ! Sans parler de leurs spécialités culinaires ! Le petit déjeuner à la Française est totalement différent de celui qu’on a l’habitude de prendre mais tout aussi bon ! Si un jour tu as l’opportunité d’y aller, n’hésites pas et fonces !

Bien entendu c’était sans prendre en considération que d’ici là elle serait probablement morte, tuée des propres mains de William. Une fois de plus, le jeune homme s’efforça de mettre cette idée de côté dans son esprit pour tout simplement ne plus y penser.

- Tu es la bienvenue, et cette bibliothèque et à ton libre service. Répondit William avec un sourire timide.

Puis leur sujet de conversation continua de s’orienter sur leurs vies respectives et William lui fit part du fait qu’il ne connaissait pas grand monde ici. A une époque il avait connu la plupart des habitants de cette ville, mais à présent ils étaient tous morts pour la plus grande majorité, et les derniers vivants étaient bien trop vieux et à moitié séniles pour se souvenir de lui.
Quoi qu’il en soit, la réponse de Delilah fit sourire William qui se sentit quelque peu gêné. A vrai dire il ne s’était pas tellement attendu à ce qu’elle lui dise ceci et fut touchée par le compliment qu’elle venait de lui faire. William savait que son physique n’était pas à plaindre et que les femmes étaient souvent attirées par ce côté sombre et mystérieux qu’il dégageait, seulement il viellait à les maintenir éloignées de lui car il avait pleinement conscience du danger qu’il représentait. De plus, il ne s’était toujours pas vraiment remis de la mort d’Elisabeth, ou tout du moins il s’était refusé à réellement éprouvé des sentiments forts et sincères pour une autre que celle qu’il avait jadis épousé. Au fil des décennies il était resté fidèle à Elisabeth, passant à côté d’un bonheur à deux. Seulement c’était son choix et il en était ainsi. Il se sentait juste incapable d’aimer à nouveau.

- A vrai dire je suis pas vraiment venu ici dans le but de rencontrer quelqu’un, je suis moi aussi du genre solitaire. Répondit William d’une voix douce.

Depuis qu’elle était arrivée, William ne cessait de remarquer à quel point ils pouvaient se ressembler sur certains points. Plus le temps passé et plus il leur découvrait des passions communes ou bien des traits de caractère en commun. Perdu dans ses pensées, Le jeune homme fut ramené à la réalité par un bruit de verre cassé. Il se douta qu’il s’agissait du verre de Delilah et voulut la rassurer en lui disant que ce n’était pas grave et de ne pas s’occuper des débris, seulement elle fut plus rapide qu’elle et le pire se produisit lorsqu’elle se blessa, faisant ainsi tomber des gouttes de son sang sur le sol. Pris au dépourvu, William sentit ses traits se figer sous l’effet provoquait par l’odeur du sang. Il sentit ses canines devenir plus pointu tandis qu’il luttait contre lui-même. Lorsque Delilah se redressa, il vit son air horrifié et compris qu’il était à présent trop tard pour cacher cette part de lui-même dont il n’était absolument pas fier.

Malheureusement, que son secret soit découvert n’était pas vraiment ce qui le préoccupait. Une fois dans cet était, il se savait difficilement contrôlable et son instinct animal prenait souvent le dessus sur sa volonté. Ne bougeant pas d’un centimètre, William luttait contre lui-même mais l’image de lui-même en train de vider Delilah de son sang venait constamment et sans relâche hanter son esprit. Après de longues minutes de lutte intérieure, le corps de William sembla se détendre brusquement, comme si le combat qu’il menait était finalement terminé. En effet, en moins de temps qu’il ne faut pour le réaliser, il se leva et plaqua violemment Delilah contre l’un des murs de son salon. Son visage à quelques millimètre de celui de la jeune femme, il la savait effrayée mais plus rien ne servait de lutter. Le combat était bel et bien terminé puisque William venait de le perdre. Une fois de plus, la bête immonde sommeillant en lui avait gagné…

- Pardonnes moi…

Le regard de William se noya une dernière fois dans celui de la jeune femme, il voulait qu’elle comprenne que ce n’était pas ce qu’il voulait, mais qu’il ne pouvait en être autrement. Il avait mal et il était horrifié à l’idée de ce qu’il s’apprêtait à faire, mais plus rien ne pouvait le retenir. Il était seul face à lui-même et ce depuis la mort d’Elisabeth. En la perdant elle il avait perdu toute raison de lutter contre le monstre sommeillant en lui, il avait en quelque sorte abandonné le combat. En revanche, s’en prendre à Delilah était d’autant plus difficile qu’elle lui donnait le sentiment de tuer la dernière parcelle d’humanité sommeillant lui. Mais à présent il était trop tard et sans plus attendre il plongea ses crocs dans le cou chaud et tendre de Delilah…



Revenir en haut Aller en bas
Delilah V. Stanway
Delilah V. Stanway

HUMAN ♦ I know who you're,
I wanna know more.

♦ MESSAGES : 1260
♦ INSCRIPTION LE : 26/02/2011

You know, life is wonderful ! (a)
♦ DISPO RP : Libre pour RP.
♦ ON A TOUS DES AMIS, NON ? :

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitimeJeu 23 Juin - 19:07

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown 35apxn9



A Meeting Before You Kill Me


Et dire que je me jetais dans la gueule du loup ... Si seulement j'avais su qui il était et ce qu'il comptait me faire, j'aurais été beaucoup moins encline à la conversation.
Or pour l'instant je ne savais rien à part que je passais un moment agréable en compagnie de William. Ce moment me permettait de m'évader quelques instants de ma vie et de ses impératifs. J'en arrivais même à oublier la spirale infernale que je m'étais crée - après tout à tout moment je risquais la mort. Mais je méritais amplement tout ce qui m'arrivait, c'était le prix à payer quand on se frottait aux vampires. Et même si pour l'instant je ne mesurais pas vraiment les conséquences de mes actes, d'après Eléonore ça n'allait pas tarder ! Et autant lui faire confiance car je savais que dès qu'elle en aurait l'occasion, elle se chargerait de moi. Je tiens à préciser que je ne fais que citer malheureusement.
Je devais l'avouer ; il était plus que charmant et j'appréciais sa compagnie mais j'avais un peu du mal à me concentrer sur lui. Il était évident qu'en temps normal et si je n'étais qu'une étudiante des plus normales je n'aurais pas pu décrocher mon regard du sien mais là j'étais pathétique. Je devais être la plus épouvantable des invités ! Je semblais bien plus attirée par la bibliothèque de mon hôte que par ce dernier. Il m'intéressait tout autant. J'avais juste peur de me retrouver face à une autre créature surnaturelle ; je n'étais pas persuadée de pouvoir supporter cette idée une fois encore. Je voulais quelques instants d'humanité, de normalité quitte à me voiler la face.

Nous continuons de parler de tout et de rien. J'exprimais mon désir de me rendre un jour en France - tout le monde rêve de s'y rendre un jour. Je voulais me promener le long des Champs-Élysées, prendre mon petit-déjeuner sur une terrasse dans l'une des plus belles villes du monde, et bien évidemment monter les marches de la Tour Eiffel. Un rêve des plus communs, j'en avais bien conscience. Je l'écoutais attentivement et me contentais d’acquiescer lorsqu'il me dit que je ne devais hésiter si j'avais la chance de me rendre dans ce beau pays. Seul problème en vue : soit je serais morte avant qu'une telle opportunité ne s'offre à moi ou bien je serais tellement séduite par cet endroit que j'y resterais. Je me voyais bien devenir une française ou parisienne de substitution; m'empiffrant de croissants et me coiffant d'un béret. Je rêvais ma vie et ce n'était pas plus mal.
Encore une fois il répéta que j'étais la bienvenue chez lui et que je pouvais prendre les ouvrages que je désirais. Je lui répondais par un sourire gêné - j'étais plus que gênée en cet instant. Je n'avais plus l'habitude de tant de gentillesse et de galanterie envers moi. Les hommes de mon âge sont plus qu'immatures et ne pensent qu'à une seule chose. Je ne saurais dire s'ils savent ce qu'est la galanterie ! Je m'égarais et j'étais plus qu'impolie ! Il m'avoua alors qu'il n'était pas venu ici dans le but dans rencontrer quelqu'un, qu'il était lui aussi du genre solitaire. Il avait donc un but, il était ici pour une raison bien précise et je ne pouvais m'empêcher d'être curieuse. Je lui souriais et dis d'une voix douce :

    DELILAH On ne choisit pas les personnes que l'on rencontre et encore moins celles que nous aimons...


J'étais bien placée pour parler. Je n'avais pas choisi de tomber amoureuse d'un vampire adorant ôter la vie des humains, je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas faire comme si je ne l'aimais pas, ça me tuait. Je soupirais alors pour moi-même. Puis tout se déroula trop vite. Mon verre tomba, je tentais de le rattraper mais je n'étais pas assez rapide. Il se brisa lorsqu'il entra en contact avec le sol, et comme une idiote je voulais ramasser les morceaux cassés. J'aurais dû prédire ce qui allait se passer, je me coupais avec un bout de verre comme une imbécile. Je me relevais pour lui dire que ce n'était pas grave mais je réalisais que c'était plus grave que je ne le pensais. Ses traits changèrent, je vis quelque chose dont je n'aurais jamais dû être témoin. William était un vampire. J'étais figée sur place tandis que lui semblait lutter entre l'envie de me tuer et d'épargner ma vie. Je savais trop bien que courir ne servirait à rien, il me rattraperait en un rien de temps et je finirais en casse-croûte pour vampire. Je ne vis que très brièvement ce qui se passa, mes yeux d'humaines étaient trop faibles pour que je puisse la vitesse du vampire. Je me retrouvais alors plaquée violemment contre un mur. Je savais que je n'allais pas m'en sortir indemne et le pire était sans doute que je n'avais pas peur. J'allais mourir, tuer par quelqu'un que je connaissais à peine. Je ne voulais pas mourir, j'étais trop jeune pour que ma vie se finisse ainsi Je vis alors dans son regard toute la peine qu'il avait, il ne pouvait pas se contrôler. Il prononça alors ses quelques mots tandis que les larmes coulaient le long de mes joues.

    WILLIAM Pardonnes moi…


J'étais incapable de prononcer quoi que ce soit ou de me défendre. Et je n'arrivais même pas à lui en vouloir, aussi étrange que cela paraissait. Mon cœur battait la chamade, ce qui ne faisait qu'aggraver la situation. J'avais imaginer tous les scénarios pour une éventuelle mort mais pas celui là. Il était trop tard pour que je me débatte, j'acceptais mon triste sort. Doucement il enleva la mèche de cheveux qui masquait mon cou et s'en rapprocha pour planter ses crocs dans mon cou. Il renforça alors sa prise sur moi et je ne pus retenir un gémissement de douleur. J'étais parfaitement consciente, ce qui n'allégeait pas ma souffrance. Je sentais la vie me quitter peu à peu. Pourquoi n'avais-je donc pas pris de verveine ce jour-là ? Je prenais aussi conscience que je ne reverrais plus jamais Esteban... que c'était la fin... Cependant j'arrivais encore à murmurer quelque chose d'à peine audible tandis que mes dernières forces me quittaient...

    DELILAH Pitié...


Je fermais alors les yeux car tout était fini. Je ne voulais pas quitter la vie, je ne voulais pas laisser Esteban mais je n'avais pas le choix. Tout me parut alors plus clair. Il était le William dont Esteban m'avait tant parlé. Esteban avait tué l'amour de sa vie et c'est moi qui payait pour ça... Je mourrais donc par amour. On ne pouvait pas trouver de plus belle mort.

    DELILAH Je te pardonne...








Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Empty
MessageSujet: Re: A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown   A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

A Meeting Before You Kill Me ♣ William A. Brown

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. || William
» William Aaron Brown ♠ L'As de Trèfle qui Pique ton Coeur
» William Aaron Brown ♠ L'As de Trèfle qui Pique ton Coeur
» (M) WESLEY ○ Sorry but I'm here to kill you
» (M) PETTYFER ♣ kill you is my only obssession
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dark Side Of Mystic ::   :: Les résidences :: Sherman Street :: Manoir Brown-
Sauter vers: